Organisation des Collectifs Citoyens pour l’Initiative Référendaire

 

Rhône-Alpes

 

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(référendum d’initiative populaire)

 

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01 - Ain

Courriers envoyés, puis une première relance. Deuxième relance le 12 novembre.

M. Damien Abad

 

 

Réponse du 16 novembre 2012 :

Madame, Monsieur,
Vous m’avez récemment adressé un mail concernant le référendum d’initiative populaire.
Je tenais à vous assurer que j’avais pris connaissance de votre courrier et bonne note de vos observations. Je vous en remercie.
La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a fait un premier pas en ouvrant la possibilité d’un nouveau type de référendum. Mais je suis d’accord avec vous. Nous pouvons aujourd’hui envisager la mise en place d’un véritable référendum populaire, tout en gardant un certain cadre, la nécessité d’un seuil important de citoyens soutenant la demande.
Concernant mon implication dans une proposition de loi visant à instaurer ce type de référendum, j’étudierais toute demande en conséquence avec la plus grande attention.    
Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes salutations les plus sincères.
Damien Abad
Député de l'Ain
Membre de la Commission des Affaires économiques
Conseiller régional de Rhône-Alpes
Site Internet : www.damien-abad.fr

M. Étienne Blanc

 

M. Xavier Breton

 

M. Charles de La Verpillière

 

M. Michel Voisin

 

dabad@assemblee-nationale.fr ; eblanc@assemblee-nationale.fr ; xbreton@assemblee-nationale.fr ; cdelaverpilliere@assemblee-nationale.fr ; mvoisin@assemblee-nationale.fr ;

 

07 – Ardèche

Courriers envoyés le 18 septembre.

Mme Sabine Buis

 

M. Olivier Dussopt

 

M. Pascal Terrasse

(P.S.)

Madame,

J’accuse réception de votre courrier en date du 18 septembre 2012 dans lequel vous attirez mon attention sur l’état de la démocratie en France et plus particulièrement concernant ma position sur le référendum d’initiative populaire.

C’est avec un intérêt tout particulier que j’ai pris connaissance de ce dossier.

Conscient que la France est confrontée à une situation économique et sociale difficile, je reste attentif à l’état de nos institutions. Je sais également que la démocratie nécessite que les représentants et les citoyens soient associés dans l’élaboration des décisions importantes pour le futur de notre pays.

En Ardèche, j’ai toujours privilégié l’écoute et la concertation avec l’ensemble des acteurs au moment de prendre des décisions.

C’est pourquoi je suis convaincu qu’à l’occasion de l’acte III de décentralisation, le référendum d’initiative populaire sera un sujet traité et abordé avec la plus grande attention par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Vous remerciant de la confiance que vous m’accordez et demeurant à votre disposition, je vous prie de croire, Madame, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Pascal TERRASSE

sbuis@assemblee-nationale.fr ; odussopt@assemblee-nationale.fr ; pterrasse@assemblee-nationale.fr ;

 

26 – Drôme

Courriers envoyés le 3 août.

M. Patrick Labaune

 

M. Hervé Mariton

 

Mme Nathalie Nieson

 

M. Franck Reynier

 

plabaune@assemblee-nationale.fr ; hmariton@assemblee-nationale.fr ; nnieson@assemblee-nationale.fr ; freynier@assemblee-nationale.fr ;

 

38 – Isère

Courriers envoyés le 12 novembre.

M. Jean-Pierre Barbier

 

Mme Marie-Noëlle Battistel

 

M. Erwann Binet

 

Mme Michèle Bonneton

 

M. François Brottes

[réponse à notre « SPAM » du 4 février 2013, reçue le 5 février 2013]

« Monsieur,

J’ai bien reçu votre mail me faisant part de votre souhait de soumettre plus systématiquement au référendum les décisions politiques et notamment les sujets de société comme le mariage pour tous.

Afin de justifier de la constitutionnalité d’un tel référendum, l’opposition évoque la mention des questions « sociales » parmi les sujets pouvant faire l’objet d’une consultation populaire d’après l’article 11 de la Constitution française. Toutefois, le champ référendaire se limite en réalité aux matières économiques, sociales et environnementales (pauvreté, lutte contre l’exclusion), et ne concerne pas les débats de société. A l’inverse, lorsque des centaines de milliers de personnes manifestaient contre la réforme des retraites en 2010, le Gouvernement aurait pu soumettre le projet à référendum, ce qu’il a refusé de faire.

La garde des Sceaux, Christine Taubira, a rappelé l’intention du législateur lors de la réforme constitutionnelle de 1995, qui était de limiter le champ référendaire justement pour « exclure (…) ce qu’il est convenu d’appeler les questions de société », selon les mots de Jacques Toubon qui était alors ministre de la justice. Christiane Taubira le cite : « il doit donc être clair qu’il ne saurait y avoir de référendum sur des sujets tels que la peine de mort, la repénalisation de l’avortement ou sur l’expulsion des immigrants clandestins, le référendum n’étant pas – et ne devant pas être – un instrument de démagogie ».

Les travaux de la commission Balladur ont confirmé cette position, en 2008..

Désormais, le « Parlement ne serait pas légitime» selon l’opposition. Il s’agit d’une conception aussi surprenante, venant de républicains, que dangereuse, tant elle nourrit l’antiparlementarisme.

Les députés sont l’incarnation de la Nation réunie. Le Parlement est l’instance délibérative de nos institutions. Il organise le débat, avec de nombreuses auditions, avant que soit procédé à l’examen du texte en lui-même. Cette procédure est l’essence même de notre démocratie représentative et la raison d’être du Parlement. Elle permet l’expression de tous les points de vue.

Le vrai référendum, c’est l’élection présidentielle du 6 mai 2012.

Ce projet de loi est la concrétisation de l’engagement 31 du président de la République :« j’ouvrirai le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels. » Ce programme, connu et largement diffusé, a été accepté par les Français qui ont porté François Hollande à la présidence de la République le 6 mai dernier.

Ce choix a été confirmé en juin dernier, lorsque les Français ont donné une majorité parlementaire au président nouvellement élu. Si l’élection présidentielle permet de désigner un dirigeant, elle acte aussi une ligne politique.

Je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de ma considération distinguée. »

 

Ma réponse envoyée le 15 février : (écrite à la première personne du singulier puisque ce courrier m’a été adressé personnellement. Les autres personnes ayant participé à cette opération et qui ont obtenu la même réponse peuvent réagir aussi, si elles le souhaitent)

 

Cher Monsieur,

Je vous remercie d’avoir bien voulu prendre la peine de répondre à ma sollicitation concernant le référendum d’initiative populaire.

Je ne souhaite pas entrer dans le débat sur le mariage pour tous, que j’avais simplement cité parmi d’autres exemples de questions litigieuses qui pourraient être réglées par un référendum. De même, je ne remets nullement en question la légitimité du Président de la République ni de sa majorité parlementaire.

Je voulais simplement attirer votre attention sur l’intérêt qu’il y aurait à instituer le référendum d’initiative populaire en France. Il permettrait de résoudre les conflits de manière « civilisée », sans qu’il soit nécessaire d’organiser des manifestations de masse dans les rues de nos villes, avec tous les risques de dérapage que cela implique. Le référendum d’initiative populaire permet un exercice apaisé de la démocratie, comme les exemples des pays voisins qui en bénéficient le démontrent amplement.

Concernant l’argumentaire que vous développez dans votre mail, j’aimerais faire les observations suivantes :

1)     Le référendum d’initiative populaire n’existe pas dans notre pays. L’article 11 auquel vous faites allusion n’est pas applicable puisque la loi organique n’a pas encore été votée près de cinq ans après la réforme constitutionnelle, et de toutes façons, il est d’initiative parlementaire (avec le soutien de 10 % des électeurs inscrits, soit 4,6 millions de personnes, qui devraient signer une pétition dans un délai de trois mois !!!). Pour finir, il suffit que le parlement accepte d’examiner la proposition de loi pour qu’elle ne soit pas soumise à référendum. Donc il est impossible de parler de référendum d’initiative populaire concernant cette réforme de l’article 11.

2)     Prétendre que l’élection présidentielle du 6 mai 2012 ou les législatives qui ont suivi en juin ont valeur de référendum est pour le moins un abus de langage et une bien curieuse conception de la démocratie ! Ils procèdent de deux logiques aussi différentes que peuvent l’être la démocratie directe et la démocratie représentative : élire un président ou un député sur la base d’un programme d’ensemble ne signifie pas que l’on adhère à tous les points de ce programme, mais qu’on le trouve globalement meilleur que celui proposé par le parti adverse. De plus l’interdiction du mandat impératif par notre Constitution implique que l’élu n’est nullement tenu par ses promesses de campagne, qui « n’engagent que ceux qui y croient » comme chacun sait…

3)     Le référendum d’initiative citoyenne est l’instrument de la souveraineté du peuple, et celle-ci ne doit pas être bornée. Ainsi, aucun domaine ne doit échapper au champ du référendum d’initiative populaire et il faut oublier la réforme de l’article 11, trop restrictive. Votre crainte de le voir utilisé à des fins démagogiques, comme par exemple pour rétablir la peine de mort, n’est pas fondée, et l’expérience des pays qui disposent de cet outil de démocratie directe confirme mes dires : aux Etats-Unis, l’Oregon a même aboli dès 1914 la peine de mort par un référendum d’initiative populaire, et c’est par un vote du parlement qu’elle fut rétablie en 1920 ! En Suisse, la peine de mort a également été abolie dès 1935. En 2010, une initiative citoyenne pour le rétablissement de la peine de mort a été lancée : elle a suscité un tel tollé dans l’opinion publique et dans la classe politique que ses initiateurs l’ont retirée. La démagogie et le populisme ne sont pas l’apanage des pays jouissant du référendum d’initiative populaire : ils sont même plus dangereux dans les systèmes exclusivement représentatifs, puisque jamais dans l’histoire une dictature fasciste n’a été instaurée dans un pays doté du référendum d’initiative populaire.

Je vous invite donc à reconsidérer votre position sur ce sujet. Il est vrai qu’en ce moment (et jusqu’en 2017) le R.I.P. pourrait vous gêner (bien que sur la question du mariage pour tous auquel les Français sont majoritairement favorables, et je le suis aussi, un référendum n’aurait fait, à mon avis, que clouer le bec aux opposants à cette réforme), mais lorsque vous serez à nouveau dans l’opposition, cet outil démocratique pourrait vous permettre d’empêcher la droite de saccager ce qui reste de nos acquis sociaux (et aurait pu en 2010 si nous en avions disposé, comme vous l’avez fort justement fait remarquer à propos de la réforme des retraites).

Pour approfondir votre réflexion sur le sujet, je me permets de vous conseiller l’ouvrage de J. Verhulst et A. Nijeboer disponible sur internet en suivant ce lien : http://www.workforall.org/drupal/files/verhulst-nijeboer-direct-democracy-fr.pdf

(en particulier le chapitre sur le modèle suisse, p. 50 à 55, et celui sur la réfutation des arguments opposés à la démocratie directe, p. 72 à 87).

Je milite, avec l’association « Article 3 », pour l’inscription du principe du référendum d’initiative populaire dans l’article 3 de la Constitution. Quant aux modalités, il appartiendra au législateur de les définir dans une loi organique. Voici la réécriture de l’article 3 que propose notre association : (les modifications sont en majuscules)

"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum D’INITIATIVE CITOYENNE, EN TOUTES MATIÈRES ET NOTAMMENT CONSTITUTIONNELLE ET DE RATIFICATION DES TRAITES. CET ARTICLE NE PEUT ÊTRE MODIFIE QUE PAR VOIE RÉFÉRENDAIRE.

Pouvons-nous compter sur vous pour soutenir notre proposition de modification constitutionnelle ?

 

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de recevoir, Monsieur le Député, l’expression de mes salutations citoyennes.

 

M. Michel Destot

 

Mme Joëlle Huillier

 

M. Michel Issindou

 

M. Alain Moyne-Bressand

 

M. Olivier Véran

 

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42 – Loire

Courriers envoyés le 12 novembre.

M. Dino Cinieri

 

M. Jean-Louis Gagnaire

 

M. Régis Juanico

 

M. Yves Nicolin

 

M. François Rochebloine

 

M. Paul Salen

 

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69 – Rhône

Courriers envoyés le 27 juin.

M. Yves Blein

 

M. Thierry Braillard

 

M. Philippe Cochet

 

Mme Pascale Crozon

 

M. Georges Fenech

 

Mme Hélène Geoffroy

 

M. Christophe Guilloteau

 

M. Philippe Meunier

 

M. Pierre-Alain Muet

 

Mme Dominique Nachury

 

M. Bernard Perrut

 

M. Michel Terrot

 

M. Jean-Louis Touraine

 

M. Patrice Verchère

 

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73 – Savoie

Courriers envoyés le 12 novembre.

M. Dominique Dord

 

M. Hervé Gaymard

 

Mme Bernadette Laclais

 

Mme Béatrice Santais

 

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74 – Haute-Savoie

Courriers envoyés le 12 novembre.

M. Bernard Accoyer

 

Mme Sophie Dion

 

Mme Virginie Duby-Muller

 

M. Marc Francina

 

M. Martial Saddier

 

M. Lionel Tardy

 

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Ecrire à tous les députés de Rhône-Alpes (52)

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